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13 décembre 2010

Lettre ouverte aux donateurs libéraux

Après plusieurs tergiversations, je crois que je devrai revenir avec plus de tact sur mes propos et sur la question du financement des partis politiques. C'est pourquoi je ne crois plus à la pertinence de cette lettre ouverte. J'en laisse toutefois les points essentiels, car je déteste me dédire.

  •  Étant généralement opposé aux vues du Parti libéral, je considère comme adversaire ceux qui le financent. Une adversité tout à fait légitime en démocratie et parfaitement réversible, je suis moi-même adverse dans mes actes par rapport à des tas de gens.
  • J'estime que la propension des élites fédéralistes  a déjà démontré que sa propension dominante fut de tricher plutôt que de perdre, au nom de la raison d'État canadienne.
  • J'ai l'intuition que le parti libéral est de loin la formation québécoise profitant le plus de dons généreux
  • La proposition du PQ de plafonner les dons annuels aux partis politiques à 500$ n'est pas vertueuse. Elle résulterait en une perte sèche considérable pour le PLQ par rapport à l'impact sur les finances péquistes.
  • À mots couverts et en les traitant de «cibles», le Réseau de résistance du Québécois effectue un appel à la haine de sang froid contre les grands donateurs du parti libéral. Je ne crois pas qu'il s'agisse d'une démarche fondée et productive. Pis encore, je ne crois pas qu'il puisse être soutenu raisonnablement que cette démarche est moins immorale que celle de donner généreusement au PLQ (pour autant que cette dernière démarche soit effectivement considérée immorale)
  • Je crois qu'il est de bon ton de présenter mes excuses aux libéraux honnêtes et de bonne foi qui contribue tout comme je le fais à une formation politique qu'ils estiment la plus apte à représenter leur idéaux dans l'État et à l'Assemblée nationale.
  • Par contre, je persiste à emmerder les gens malhonnêtes qui contribue à une formation politique dans le but d'en récolter des avantages futurs sous la forme d'octroi de l'État ou de quelconque favoritisme, patronage. Je les dénonce quelle que soit leur obédience politique, car ne nous berçons guère d'illusions, un ministère péquiste amènerait probablement au PQ sa part de donateurs «indésirables».
  • J'exprime le souhait pieux que tous les souverainistes et les nationalistes et les indépendantises et autres caribous partisans d'un Québec libre puisse oeuvrer au mieux-être de la Nation plutôt qu'à de petits complots réconfortants mais sans dessein.


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